V pour Victoire? Après être tombé en territoire de marché baisser en un temps record (en baisse de 34% du 19 février au 23 mars), les trois dernières semaines ont vu les actions américaines récupérer près de la moitié de leurs pertes. Cette reprise spectaculaire n’a de comparable que le rebond ayant marqué la fin de la crise financière en mars 2009.
Le facteur clé expliquant cette reprise en « V » des marchés boursiers est sans doute le regain d’optimisme des investisseurs à la succession d’annonces suite de la monétaires et fiscales sans précédent, conjuguée à une décélération de la propagation du virus. De ce fait, notre indicateur de sentiment est sorti du territoire de pessimisme extrême le 10 avril. La question est : est-il prématuré de la part des marchés d'anticiper une victoire imminente dans la guerre contre la COVID-19 ?
Afin de conclure si le pire est derrière nous, nous revisitons notre liste d’éléments clés à observer, tel qu’introduit le 18 mars. Spécifiquement :
La guerre contre COVID-19 n'est évidemment pas terminée, car seul le développement d'un vaccin (peu probable cette année) permettrait au monde de clamer la victoire. Toutefois, aucun des cinq éléments clés de notre liste n’est au rouge ce qui suggère que le pire de cette crise historique est derrière nous. Maintenant, est-ce que cela veut dire qu’il est temps d’augmenter le risque des portefeuilles en orientant leurs allocations en faveur des marchés boursiers ?
Sur un horizon long terme (>12 mois), nous continuons de croire que les perspectives de rendement des actions se comparent avantageusement aux obligations plus sûres. C’est ce que nous affirmons le 18 mars dernier en concluant que la situation actuelle représentait plus une opportunité qu’une menace, et cela est d’autant vrai maintenant que nous nous sommes éloignés des scénarios plus catastrophistes. D’ailleurs, la prime de risque espérée des actions se tient toujours près d’un sommet en huit ans.
À plus court-terme (horizon <3 mois), nous continuons de prêché par excès de prudence. L’ampleur et la rapidité du rebond boursier devront passer le test de la saison des bénéfices qui s’amorce, celle-ci devant mettre l’accent sur l’impact actuel et potentiel de la pandémie plutôt que sur les résultats du T1-2020, tel que demandé par la Securities and Exchange Commission (SEC). Cela risque de nuire aux espoirs de vive reprise économique que semble escompter la bourse et ainsi fournir un point d’entrée plus attrayant sur le plan tactique. À suivre.
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