Faits saillants
À seulement un mois de sa clôture, 2025 s’annonce comme une autre excellente cuvée pour les investisseurs, les actions ayant enregistré des gains supérieurs à la moyenne pour une troisième année consécutive. L’élan peut-il se poursuivre en 2026?
Sur le plan économique, le scénario le plus probable semble être celui d’une croissance essentiellement en ligne avec le potentiel, avec un risque légèrement plus important de modeste surchauffe que de récession. Quoi qu’il en soit, l’incertitude politique demeurera omniprésente, notamment avec un changement de leadership à la Fed en mai et les élections de mi-mandat aux États-Unis en novembre.
Cela dit, il faudra rester attentif à la course effrénée aux avancées en intelligence artificielle (IA), qui soutient de plus en plus les marchés boursiers. Pour l’heure, les perspectives de gains de productivité sont encourageantes et les fondamentaux des principaux géants du cloud demeurent solides. Reste que le pari de l’IA est colossal… et les risques bien réels.
Dans ce contexte, nous conservons un positionnement favorable aux marchés boursiers qui repose sur quatre conditions mesurables : des banques centrales plus accommodantes, une croissance mondiale résiliente, une saine croissance des profits et un élan positif.
Au sein des actions, après un important ajustement des valorisations relatives, le classement entre régions devrait dépendre davantage de la croissance des bénéfices, ce qui tend à défavoriser la région EAEO. Pour les titres à revenu fixe, si l’on peut s’attendre à des rendements en lignes avec les taux courants, la marge d’incertitude nous incite à conserver une durée neutre. Enfin, le dollar canadien présente un certain potentiel de gains, tandis que les cours de l’or pourraient bien décevoir la majorité optimiste.
Conclusion
Bien que le contexte économique comporte toujours de nombreuses incertitudes, la situation ne montre pas encore suffisamment de signes indiquant que les facteurs soutenant le marché haussier vont bientôt s'inverser. Ce contexte plaide pour une stratégie d’allocation d’actifs favorable au risque, tout en conservant une marge de manœuvre afin de s’adapter aux inévitables surprises que 2026 nous réserve.
