
Faits saillants
Choc tarifaire historique, déficits budgétaires croissants, embrasement au Moyen-Orient : c’est un véritable test de résistance (stress test) que les marchés financiers ont dû traverser au cours des derniers mois.
Malgré l’ampleur du défi, le bilan de santé reste positif pour les investisseurs à mi-parcours en 2025, les marchés étant encouragés par la relative résilience de l'économie, la faiblesse de l’inflation, et un président américain en mode négociation.
La suite n’est pas sans risque, la croissance économique étant vouée à ralentir sous le poids des tarifs et des taux d’intérêt élevés, tandis qu’on attend le prochain chapitre de la politique commerciale américaine. Néanmoins, il y a des signes encourageants.
D’ailleurs, un certain vent d’optimisme semble particulièrement profiter aux actions canadiennes malgré la faiblesse actuelle de l’économie nationale. Que se passe-t-il?
Si la composition du S&P/TSX explique en partie ce phénomène, les investisseurs semblent surtout enclins à valoriser davantage des perspectives de croissance des profits de plus en plus enviables à long terme, une tendance qui devrait se poursuivre.
En somme, les marchés boursiers risquent de connaître une période de consolidation face à des données économiques un peu plus faibles cet été. Toutefois, l’absence de récession, le probable début d’une stabilisation des relations commerciales américaines, et un potentiel changement de ton à la Fed devraient garder les marchés boursiers sur une tendance haussière en deuxième moitié d’année.
Conclusion
Bien que l'environnement économique reste fragile, notre conviction à l'égard du scénario de base, qui table sur une croissance faible, mais positive, s'est renforcée par rapport au trimestre précédent, les risques de récession ayant diminué. Ce contexte milite pour un positionnement modérément favorable au risque, tout en conservant une marge de manœuvre pour s’ajuster à mesure que la situation s'éclaircit.