Faits saillants
Tout juste au moment où les premières matinées froides de l'automne commençaient, les investisseurs ont également ressenti leur premier frisson depuis longtemps en octobre, la volatilité ayant effectué un retour sur les marchés financiers en début de mois.
Néanmoins, les actions ont tout de même terminé le mois à la hausse, supporté notamment par la force des bénéfices du secteur bancaire et technologique aux États-Unis.
Par ailleurs, le retour sur investissement des dépenses massives en recherche et infrastructure liées à l’intelligence artificielle continue de faire débat. Toutefois, l’exemple de l’émergence d’internet au tourment des années 2000 est ultimement porteur d’espoir pour la productivité, bien que cela se reflète déjà en partie dans les valorisations boursières.
Entre-temps, la stabilité des prix du pétrole continue de limiter les pressions à la hausse sur l’inflation, facilitant un peu le travail de la Réserve fédérale qui risque toutefois de prendre son temps avec les baisses de taux à partir d’ici.
Dans l’ensemble, la combinaison de politiques monétaires et fiscales plus accommodantes, de forte croissance des bénéfices, de perspectives favorables pour la productivité, et de stabilité dans les prix du pétrole sont tous d’importants vents de dos pour les marchés boursiers.
Enfin, s’il y a raison de penser que les prix de l’or sont engagés dans un marché haussier qui pourrait perdurer, le précédent cycle nous enseigne que cela n’exclut pas des reculs significatifs en cours de route, et la phase de consolidation amorcée en octobre pourrait devoir se prolonger encore un peu.
Conclusion
Après six mois consécutifs de gains boursiers dans un contexte ponctué de nombreuses incertitudes, il y a lieu de tempérer les attentes de rendements. Néanmoins, si la volatilité légèrement plus élevée d’octobre est susceptible de perdurer, la situation générale reste largement favorable aux actifs risqués, ce pour quoi nous conservons notre stratégie de répartition de l’actif inchangée.