Si le bilan final des marchés pour le mois d'août peut donner l'impression d'un mois sans histoire, la réalité a été tout autre, avec comme point central une hausse surprise du taux de chômage aux États-Unis, qui ne se produit historiquement qu'en période de récession. Néanmoins, une majorité d’investisseurs semblent toujours convaincus que « cette fois-ci, c’est différent » alors que même le président de la Fed a cherché à minimiser la montée du chômage en l’attribuant principalement à « une augmentation substantielle de l'offre de travailleurs ».
Les turbulences qui secouent aujourd'hui les marchés, avec le Japon en point de départ, font des vagues dans le monde entier. Le yen japonais s'envole, le Nikkei 225 plonge de plus de 12 % par jour et les marchés voisins, comme la Corée du Sud, Taïwan et l'Australie, enregistrent des baisses encore plus marquées. Quelles sont les causes de ces changements dramatiques et comment en sommes-nous arrivés là?
Le deuxième trimestre de 2024 aura été positif pour les marchés dans leur ensemble, les obligations ayant rejoint les actions dans leur tendance haussière après un début d'année plus difficile. Toutefois, les gains sont demeurés plutôt inégaux au sein des marchés bourisers, les quelques géants technologiques ayant accentué leur montée tandis que les secteurs plus cycliques de l'énergie, de la finance et de l'industrie ont plutôt terminé avec des pertes sur la période. Naturellement, cet environnement s'est avéré plus porteur pour la bourse américaine, alors que les actions canadiennes ont sous-performé de manière importante.
Dans cette nouvelle mise à jour semestrielle, le rendement annuel anticipé pour un portefeuille équilibré de référence sur 5 ans est de 6,1 %, ce qui est similaire au rendement réalisé de 6,5 % au cours des 5 dernières années. Cependant, cette prévision est inférieure aux 7,6 % anticipés dans le rapport de l’automne 2023. Consultez les prévisions de marché à long terme des principales catégories d’actif sur un horizon d’investissement de 5 ans, 10 ans et 30 ans, qui constituent la pierre angulaire de la répartition stratégique de l'actif et des efforts de construction de portefeuilles de BNI.
Faut-il craindre les récessions? Les CPG sont-ils sans risque? Les hausses de taux sont-elles mauvaises pour les actions? Voilà quelques-unes des 19 croyances courantes en matière d’investissement que soumet à l’épreuve des faits et met en perspective le Bureau du chef des placements de BNI.
Pour guider ses décisions de répartition tactique de l'actif, notre Bureau du chef des placements utilisait depuis 2018 le modèle A3, dont l’objectif est de traduire une série d’indicateurs macroéconomiques et financiers en une recommandation de prise de risque sur un horizon tactique. Ce rapport introduit son successeur, le NBAAM (Modèle de répartition d'actifs Banque Nationale), qui présente une couverture plus large des conditions macroéconomiques mondiales avec une méthodologie distincte.
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